11 décembre 2007
SONNET A HELENE
Puisqu'ainsi, son regard s'est éloigné de moi,
Que je ne verrai plus ses beaux yeux si profonds,
Si provocants, percer jusque dans les tréfonds
De mon âme l'aveu du plus parfait émoi,
Il ne me reste plus qu'un méprisable choix ...
Je me retire loin, très loin dans l'abstention,
Où je vis de nouveau une folle passion !..
Mais, toujours, oublier un peu plus cette voix.
Qui grisait de plaisir mes oreilles sensibles,
Et tous les mots discrets, doux anges invisibles !
La vie est bien étrange, et cruelle, souvent.
On lui confie la chair de notre chair, notre or,
Et la voilà qui se rebiffe et qui vous mord,
Ne vous laissant qu'un peu d'envie de noir néant.
Le 29.06.2002
Ste Catherine
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