10 janvier 2008
II
Le jour se mourait à l'horizon,
Dorant tristement les vaguelettes
D'un soleil à ses derniers rayons,
L'étang où aimait voguer ma tête.
Des visages s'imprimaient sur l'eau,
Visages doux où vibrait l'amour,
Et qu'une carpe, soudain, d'un saut
Lourd, troublait sans espoir de retour ...
Le jour se mourait à l'horizon
Mais je restais là, mélancolique
Admirateur, rêvant sans raison.
Peut-être, ce décor bucolique
Ou mes idées d'espace infini ?
Et je vois un geai rentrer au nid ...
- 2004 -
Sainte - Catherine
Publicité
Publicité
Commentaires